27 Avril 2010
Je soutiens les enseignants et les personnels d’éducation du collège Martin Luther King à Calais qui ont fait valoir depuis hier leur droit de retrait.
Les incidents qu’a connus l’établissement auraient pu se terminer de manière bien plus dramatique.
Au moment où chacun s’accorde à reconnaitre l’importance du collège dans le parcours éducatif, le gouvernement - tout à sa logique comptable - prévoit de supprimer des centaines de postes dans la région l’année prochaine…
Les revendications de ces personnels sont justes quand ils réclament des postes de surveillants avec prime REP. Ces dernières années, les effectifs des élèves ont baissé de 15% quand les moyens humains pour les encadrer ont eux chuté de 54%.
L’Education Nationale a tenté de jouer au chat et à la souris depuis 3 jours en refusant de reconnaitre leur droit de retrait.
J’ai rejoint cet après-midi la conférence de presse devant le collège et pris la parole pour faire entendre la voix des socialistes calaisiens et des élus du Conseil Général...
Je n’accepte pas qu’on joue ainsi avec la sécurité de nos enfants, avec la sérénité nécessaire à un bon apprentissage tant pour les équipes enseignantes que pour les élèves de ce quartier de Calais qui cumule un certain nombre de difficultés supplémentaires qui doivent être compensées par une approche positive en moyens techniques et en personnels : une réelle équité dans l’attribution des heures de réussite éducative et le rétablissement des heures péri-éducatives en particulier.